Le Repère de la Guilde
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Le Repère de la Guilde

Attention coeurs sensibles, vous voilà en des lieux où le vice règne en roi.
 
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 Provisoire

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Zahyndar

Zahyndar


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MessageSujet: Provisoire   Provisoire Icon_minitimeLun 3 Déc - 13:25

Le premier sang versé…

L’homme pouvait entendre le martèlement régulier de la pluie sur les tuiles du toit, se succéder a ce tintement des grondements sourds. Parfois il apercevait des flashes qui pénétraient par les fenêtres pour inonder le couloir dans lequel il se trouvait de lumière. On pouvait voir la peur se refléter dans les courbes de son visage. Son regard fuyait, cherchant à droite, à gauche, une échappatoire sans que jamais celui-ci ne se présente devant lui. Son parcours se termina dans la bibliothèque de la battisse. Une seule bougie, sur une table en bois, projetait son ombre contre les livres qui recouvraient l’ensemble des murs de la pièce.

Il verrouilla derrière son passage sa dernière chance, même s’il savait que la lourde porte de chêne ne lui donnerait qui bref répit afin d’accomplir sa dernière tache avant de mourir. Il balaya l’ensemble de la pièce du regard, cherchant un emplacement propice à y déposer le fardeau qu’il détenait entre ses doigts. Il remua quelques objets, certains chutèrent et se brisèrent sur le sol dans un fracas.
Les coups martelés sur la porte se faisaient de plus en plus pressant. Il sentait déjà le regard de l’Être posé sur lui, il lui fallait trouver maintenant, dans quelques secondes il tout sera fini pour lui, il sera trop tard.
Le bois commença à craquer sous la puissance des coups qui devait subir, doucement d’abord, puis de plus en plus fort, jusqu'à ce que le chêne atteigne son point de rupture et que la porte ne se brise en deux dans un dernier hurlement. L’accès était maintenant libre pour l’Être d’entrer dans la pièce. L’homme se crispa, cherchant inconsciemment un lieu ou se mettre à l’abri, sa dernière tache désormais accomplie.

Sa pire crainte pris enfin forme lorsque l’Être franchi enfin l’embrassure de la porte défoncée. Il le fixa. Malgré la faible luminosité qui régnait dans la pièce, il sentit que l’Autre en fit autant. Celui-ci fit quelques pas s’approchant de sa proie qui tremblait désormais, sentant que les forts battements de coeur qui secouaient son torse étaient sans doute les derniers…

Dans un dernier geste d’espoir, ou de folie, il abaissa sa main jusqu'à sa taille, puis fit glisser celle-ci jusqu'à saisir le pommeau de sa lame. Mais avant même qu’il n’ait pu la tirer, il sentit un puissant souffle le balayer contre le mur. Son corps sembla se rompre sous la force de l’impact. La même force qui l’avait déplacé jusque la, le maintenait maintenant coller le dos au mur, prisonnier a plus d’un mètre du sol. Il réussi tout de même a tourner la tête vers son agresseur. Celui-ci avait avancé jusqu’au centre de la salle. Son bras était désormais tendu en sa direction, la main tournée vers lui et grande ouverte.

Il pouvait voir tous les détails qu’il n’aurait jamais voulu voir de l’Être. Il portait une très simple chemise en lin dans un ton clair, peut-être même blanc. Elle faisait transparaître à travers l’enchevêtrement de ses mailles, une musculature relativement développée même si peu impressionnante, des muscles secs taillés pour l’endurance aurait-il déduit. Celle-ci se prolongeait plus bas par un pantalon de velours sombre contrastant avec le haut du personnage. A sa ceinture pendait le fourreau d’une lame duquel dépassait une garde et un pommeau richement décoré, et recouvert de fine feuille d’Or.
Il remarqua également une besace de cuir toute usé qui pendait de l’autre coté, dont la angle traversait entièrement le torse de l’Être pour venir échouer juste au dessus de son épaule. Il s’attarda quelques instants sur le cou de l’homme croyant apercevoir la chaîne d’un pendentif qui luisait sur celui-ci. Puis enfin il arriva au visage de l’Être. Il n’aperçu que le menton et la bouche de celui-ci, le reste restant implacablement masqué par l’ombre de la capuche de la cape que portait l’Être lors que chaque sortie en publique…

Il eu a peine le temps de voir deux doigts de l’Être bouger pour se rapprocher l’un de l’autre, qu’il ressenti une énorme pression écrasé son coup.

-"Où est-il ?"
La voie suave, presque douce, mais totalement calme l’avait tout d’abord surpris mais le ton ne laissait aucun doute quand aux implications de la question.
-"De quoi parlez-vous ?
- Tu sais sans doute mieux que moi-même se que je cherche, pour en être le gardien depuis des années.
- Nous n’avons que très peu de richesse ici vous savez. Je pense que vous faite erreur, mais tout notre Or se trouve dans le bureau.
- Bien, tu veux jouer, alors amusons nous."
Le ton toujours aussi calme de l’Être n’annonçait rien de bon, l’angoisse monta encore d’un cran dans la tête de l’homme. L’Etre grâce à son autre main, releva avec délicatesse le bas de son pantalon, faisant progressivement apparaître une petite dame dont la lame brillait dans la pénombre. Il s’en saisi, puis une fois sa main revenu a hauteur normale, il relâcha son étreinte sur l’objet. Celui-ci flottait alors à quelques centimètres au dessus de la paume de sa main. Il fit semblant de réfléchir quelques instants, puis il précipita la lame à ras de la tête du pauvre malheureux, enfonçant celle-ci dans l’un des nombreux ouvrages de l’étagère.

L’Être dévisagea l’homme quelques instants, semblant lire dans les lignes tracées par son visage. Il vit la détermination de l’homme, malgré la crainte que ressentait également, mais il sentit que sa détermination serait plus forte.

-"Est-tu sur de ton choix ? Donne moi simplement ce que je suis venu chercher et je te laisse repartir en vie."
Pour toute réponse il vit l’homme le fixer les yeux dans les yeux comme un dernier défi à relever, sans que jamais il ne sembla hésiter dans sa décision.
-"Comme tu voudras.
- Ma vie ne vaux que très peu au regard de ce que préserve ma mort.
- Ta mort ne préservera rien bien longtemps, tu me fait juste perdre un peu un peu du mien a fouiller cette endroit de fond en comble, mais heureusement pour toi je ne suis guère pressé. Qui plus est il est déjà trop tard, le mécanisme que déclanchera ta mort ne pourra pas être enrayé."

A peine avait-il prononcé la dernière syllabe qu’un nouveau mouvement de ses doigts projeta l’homme devant ses pieds. Puis le bruit de la lame qui quitte son fourreau résonna dans le silence de la pièce. Un geste, vif, rapide, précis et dans la fluidité d’un courant d’air, les goûtes du sang de l’infortuné s’élevèrent dans la pièce, puis dans une dernier acte rependre leur couleur sur les dalles du sol autour du corps de l’homme qui déjà le heurtait. La calme revint aussitôt dans la bibliothèque, faisant presque oublier le meurtre qui venait de se produire.
°Tu auras déjà eu l’honneur de mourir par ma main, ta vie n’aura pas eu une conclusion si banale finalement.°

Il déposa sa lame sur la table dans un coin de la salle, puis un grain d’agacement parcouru son corps, il allait lui falloir chercher, chercher un livre parmi les milliers que pouvait contenir cette bibliothèque. Heureusement l’importance que possédait le texte qu’il contenait suffit amplement à lui donner l’énergie nécessaire pour cette tache…
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